8/31/2010

L'île du matin du monde














Bali la Douce, une invitation à la rencontre, à l'échange pour ceux qui prennent soin de s'ouvrir, à soi, aux autres.

Des richesses, au travers des sourires, des vies, de la musique, des rencontres. Une fierté, mais pas mal placée; une foi, vivante et pourtant pas envahissante; un art de l'équilibre, le culte de la préservation de la vie.


Lovina-Kalibukbuk, son sable noir, l'antipode de l'image "européenne" des vacances balnéaires, un petit monde où chaque habitant connaît son voisin, lui parle, l'aide, vit avec lui à chaque instant de la journée.
Puis les volcans, le plus grand : Angung (3142m) et son petit frère : Batur (1717m) pour les touristes comme moi, qui veulent bien faire une bonne grimpette mais qui ne sont pas des "montagnards" entraînés.

La montée dure environ 1h30 à 2h selon vos capacités physiques, mais comme mon guide s'appelait Made Speedy (il porte bien son nom hi hi) on l'a fait en 1h10.














Le temps était au brouillard et à la pluie pendant la montée, arrivés au sommet dans le noir, trempés et grelottants, nous avons mis nos oeufs et nos bananes dans des trous d'où s'échappait de la vapeur, parfois brulante et recouvert le tout d'herbe pour une cuisson à la vapeur "maison".

Puis assis au bord du cratère, le derrière au chaud, on a discuté, de nos différences, de ses rêves, de nos vies, des dieux, du silence, c'était magique puis les gens sont arrivés par petits groupes. On a ramassé notre petit déjeuner et on a laisser la place aux suivants. L'aurore poignait. Puis dans le brouillard le soleil vint, timide.

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